Les transports représentent 50 % de la consommation d’énergie fossile dans l’île. Les ⅔ de cette quantité sont le fait du transport routier. Les transports sont aussi responsables de 47 % des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est de limiter l’usage de la voiture individuelle pour le transport de voyageurs à La Réunion, en croissance constante.

Des objectifs ambitieux pour limiter l’impact des transports

Les ambitions de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de La Réunion sont fortes :

• faire passer la part des transports en commun dans les mobilités à 13 % en 2023 (contre 6 % au démarrage du projet) ;
• réduire de 10 % la consommation d’énergies fossiles par le secteur des transports terrestres en 2023 (avec un palier intermédiaire de 4 % en 2018).

Développer les modes de transport économes en énergie

Des pistes pour développer les modes de transport économes en énergie :

• amélioration de l’offre de transports collectifs ;
• développement des modes de déplacements doux ;
• développement du transport par câble ;
• promotion de la mobilité électrique ;
• amélioration de la logistique urbaine.

Depuis plusieurs années, des réseaux de bus denses et organisés se développent : cinq réseaux de bus et minibus desservent les villes du littoral et les hauts de l’île. À Saint-Denis, le tout premier téléphérique d’outre-mer est en cours de réalisation. Encouragée par l’ADEME, l’électromobilité progresse : un réseau de bornes de recharge est déployé et on estime à un millier le nombre de voitures électriques sur l’île.

Depuis 2016, l’ADEME et le Syndicat mixte des transports de la Réunion travaillent aussi au développement d’innovations : véhicules à assistance électrique dans les gares, transports intelligents (billettique, système d’information électronique des voyageurs, centrale de mobilité).

La création de plans de déplacement d’entreprises est aussi encouragée.